Les images de la conférence de Presse de Nicolas Sarkozy, à l'issu de sa rencontre avec Vladimir Poutine, m’ont fait rire. Beaucoup.
Dans cette affaire, on peut distinguer deux phases.
La première, où l'info "Sarko ivre au G8" est diffusée. Notons que seule
La deuxième phase peut être appelée "Polémique sur les images de
Dans Le Figaro du 20 juin, on pouvait lire:Le chef de l’Etat précise qu’il n’était pas ivre mais essoufflé après avoir monté les escaliers quatre à quatre.
Ou encore, le même jour:Eric Boever s'était déjà excusé via le blog de Jean-Marc Morandini : "Je suis désolé des proportions que prend ce qui n'était au départ qu'un clin d'oeil" et "ne voulais évidemment pas heurter la sensibilité nationale française, d'autant que je suis moi-même français par ma mère"
A mes yeux, "Sarko ivre au G8", c’est une information solide. Informer les citoyens sur le comportement de leurs dirigeants, dans les moments officiels, me semble une mission de notre presse.
La "Polémique sur les images de
Le journaliste ne peut que difficilement donner de la distance aux contenus fournis par
Dans cet emballement, la différence de traitement entre l’info de départ, et les propos très bien ciselés du président est préoccupante. Serions nous plus prompts à défendre nos puissants qu’à les blâmer ?
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